Départ en VTT vers 8 h 15 après avoir déposé les bulletins de la Mesniloise. Sol humide, quelques gouttes, mais cela ne se présente pas trop mal
Cela commence très bien, avec des côtes, des singles et des portions bien techniques

Bref, du VTT comme on l'aime.
Une petite pluie arrive, quelques averses, mais il ne fait pas froid.
A la première bifurcation 40/55, nous sommes 5 : Je suis avec Serge, Stef, Benjamin, et Henri. Henri part sur le 40, nous continuons à 4 sur le circuit 55 kms.
La boucle du 55 est constituée d'une portion bien roulante. Serge met le turbo. Il ne pleut même plus. Tout va bien
Ensuite, une portion bien technique. Il recommence à pleuvoir. Le sol devient bien glissant. C'est chaud sur ces portions techniques.
A l'approche du premier ravitaillement, la boue s'intensifie, mais ça passe. Nous retrouvons Janick au ravitaillement.
Après le ravitaillement, il ne pleut pas beaucoup, mais il y a de plus en plus de boue. A la côte suivante, ça patine. Tout le monde est à pied, sauf Benjamin, avec son médusa; Bien vu !!
Ensuite, une portion technique bien glissante, la boue devient de plus en plus collante. la pluie se renforce... ça sent la galère.
On décide de limiter la casse et de couper. Ce n'est pas la pluie le problème car il ne pleut pas beaucoup et il ne fait pas froid, mais l'état du terrain. On arrive dans le village de Mezière, il y a bien une petite route qui devrait être en direction de Guerville, mais ça monte très fort, et mes compagnons de route préfèrent continuer un peu sur le circuit. Mauvais choix
La boue devient collante, le sol est glissant, on met pied à terre tous les 5 m ...
Quelqu'un nous indique la direction de Guerville. Il faut monter à pied une cote très raide, mais ça va le faire...sauf qu'il y a plein de terre collante, les roues se bloquent, on met 20 mn pour monter une côte de 200 m de long
On continue ensuite sur un chemin de terre dans les champs ... On retrouve le circuit, mais c'est de plus en plus galère. Nous sommes tous à pied, ou presque, sauf Serge, qui insiste. Résultat, le dérailleur se bloque dans les rayons, patte cassée, et dérailleur dans un état inquiétant

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On galère pour réparer, et finalement, on décide de tout retirer, chaine et dérailleur... de toute manière, ça ne sert à rien pour pousser le VTT !!!
Cet arrêt nous à refroidi. Des randonneurs nous indiquent la direction de Guerville. On continue à pousser, les roues bloquées à 90 %. Une galère, la pire dans mes souvenirs de VTTtiste
Un peu plus loin, la boue est un peu plus liquide. On devrait pouvoir rouler à nouveau, mais on a peur de tout casser, on ne veut pas faire comme Serge
Finalement, on rejoint la route. Une descente (en VTT) puis une côte (à pied, car la transmission craque dans tous les sens, c'est trop risqué)
On arrive à la voiture à 12 h 15 avec 30 bornes au compteur

ça fait pas beaucoup pour la préparation au roc marathon, mais on a quand même 4 heures d'effort, on a respecté les consigne de notre coach président
Bilan : Le terrain de Guerville est beaucoup trop sensible aux petites pluies, je n'y retournerai que sous conditions anticycloniques
