Une sortie familiale mardi 15 juillet : 30 km et 430m D+ autour de Vaison la Romaine. La famille a souffert, surtout pour rentrer au gite situé sur les hauteurs de Vaison en plein milieu des vignes et des oliviers, 150m de D+ sur 3,5 km
Mercredi 16 : 1ére sortie avec le club de Vaison la Romaine qui accepte de manière fort sympathique la présence des touristes durant les vacances. Je suis surpris par le nombre de participants, surtout pour un jour de semaine, environ 40 cyclistes. 3 groupes de niveau sont constitués. Question : quel groupe choisir ? J'hésite entre le 1 et le 2. Une cyclote m'explique qu'elle est un peu juste pour le 1 mais qu'elle s'ennuie avec le 2. Elle choisit le groupe 1 sachant que ses coéquipiers sont habitués à l'attendre au sommet des cols. Comme elle me promet de faire la même chose pour moi, je décide de la suivre
.Les premiers kms sont effectués à un rythme plutôt tranquille et je suis le groupe sans trop de difficultés dans le 1er col monté plus vite que ma coéquipière du jour. A ce moment là, je ne regrette pas mon choix.
Km 40, début du 2ème col, 16 km d'ascension pour 550m de D+. Et là c'est une autre histoire, je suis rapidement lâché. Heureusement que Christine est derrière moi. Près d'1 heure plus tard, arrivée au sommet ... où les autres attendent comme promis. Christine arrive 2 ou 3 minutes après moi seulement
Descente rapide, nouvelle ascension de 100m de D+ en 5 km où je n'arrive pas longtemps après le peloton. Je me dis que le plus dur est passé. Grave erreur de jugement de ma part
. Démarre alors un long faux plat descendant de 40 km effectué à un rythme d'enfer qui aurait sans doute plu à Dom, Thierry, Bart, Nico et autres forts en cuisse. Une vitesse souvent supérieure à 50 km/h et jamais inférieure à 30. Je m'accroche comme je peux et je ne m'aperçois même pas qu'on a perdu le Breton avec lequel j'avais sympathisé. Très bon en montée mais détestant les descentes. Avec Christine, nous sommes souvent en queue de peloton et nous encourageons mutuellement .Finalement, retour à Vaison avec le peloton, rythme plus tranquille sur la fin. Principal regret : ne pas avoir pu profiter pleinement des superbes paysages au retour. J'avais heureusement pu prendre le temps de regarder durant les 70 premiers kms, avec notamment de très belles vues sur le Mont Ventoux dont le sommet était totalement dégagé.
Il ne me restait plus qu'à rentrer au gite (voir plus haut).
Au final, 120 km et 1500m de D+ en 4h30, soit 26,5 km/h de moyenne. Tout ça sous un très beau soleil et une température comprise entre 20 et 30°.
Ah oui, j'ai failli oublier : les départs se font à 7h30 en semaine et 7h00 le dimanche. Au moins ils sont motivés, eux
Samedi 19 juillet : je décide de m'attaquer au Ventoux. Il fait toujours aussi beau. Pour éviter les fortes chaleurs, je quitte Vaison à 7h30. Toujours aussi motivé
Direction Malaucène, puis Bédoin pour attaquer le géant de Provence par la route réputée la plus difficile. Après 25 km d'échauffement dont un col, début de l'ascension. Comme en 2012, j'ai mis 2 heures pour arriver au sommet. Des centaines de cyclistes tout au long de cette route mythique. J'ai plus doublé qu'été doublé. Ça fait plaisir
Quelques photos pour immortaliser ce moment puis descente vers Malaucène avec prudence pour éviter cyclistes et autos en train de monter et lenteur pour profiter du paysage.
Le plus dur : me taper à nouveau la montée vers le gite.
Au final, 82 km et 2050m de D+ en 4h20, soit 19,2 km/h de moyenne.
A noter : un couple de Belges montait ensemble sur les pentes du Ventoux, lui en vélo de route classique, elle en vélo à assistance électrique. Une idée à retenir
. Heureusement que la vue est magnifique en arrivant sur le plateau. En plus, nous rencontrons un monsieur qui nous donne un cours de botanique au sujet de la lavande et d'histoire concernant le maquis local en 1944 et l'ensemble des silos contenant les missiles nucléaires pointés sur Moscou au moment de la guerre froide.
. Une très bonne journée avec une météo toujours aussi agréable et une bonne bière en terrasse.
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